Cloelia Tiberim tranauit
Par une nuit fraîche et parfumée de frissons,
Quand Clélie traversa le Tibre silencieux
Dans la pénombre lunaire avec ses Sabines,
D’une fuite innocente et pâle, imaginons
L’intimité des nocturnes évasions.
Sous la menace en feu du glaive glorieux,
Héroïsme virginal, roses d’églantines,
Eclot le secret amour de la fleur sauvage,
Epineux remords de vivre après le carnage.
Superbe, a triomphé l’Etrusque furieux.
Mais sourd comme les flots, dans le sein de l’enfance
Le pur nectar cru d’ivresse de la vengeance.
Joël Gissy
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