La Ruine simiesque
La vie, salle d’attente où tous sont déjà morts,
Se referme, emmurée des cris de ses remords.
Un malade tremblant, parfois, se surexcite
Mais la Faucheuse ne vient jamais assez vite.
Cadavres gigotants de danses impudiques,
Grognent en se mouvant les volontés cyniques
D’un théâtre abruti d’arcanes de cinoque
Qui semblent craqueler en un tableau baroque.
Mais le cauchemar ne se termine jamais
Car glapit l’Au-Delà de ses miasmes inquiets.
Joël Gissy
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