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jeudi 28 avril 2016
vendredi 22 avril 2016
Le Serpent mosaïque
Le Serpent mosaïque
Toujours en un chemin plus complexe s’embranche
Le serpentement, labyrinthe, à la lumière,
D’un détour souterrain, regard intermédiaire.
Observant le réel sur le plan de sa tranche,
D’une idole d’airain brandie sur une perche
Chemine en sa sagesse et de la tête cherche
Son cœur, le fruit chtonien, mutilé à la hanche.
Manifestant l’oracle de la Pythonisse,
Vers son savoir intérieur l’infini se glisse.
Observant le réel sur le plan de sa tranche,
D’une idole d’airain brandie sur une perche
Chemine en sa sagesse et de la tête cherche
Son cœur, le fruit chtonien, mutilé à la hanche.
Manifestant l’oracle de la Pythonisse,
Vers son savoir intérieur l’infini se glisse.
Joël Gissy
Poème extrait du recueil Les Mystères intérieurs, ou l'Arche d'Outanapishtim :
mardi 19 avril 2016
Le Cauchemar de Phaéton
Poème extrait du recueil Les Mystères intérieurs, ou l'Arche d'Outanapishtim :
Le Cauchemar de Phaéton
Par les vents malmené, dont la cale soupire
Au ventre ballotté pareil d’un vieux navire,
Du grenier grinçant onirique infiltre un lieu,
Semblant parcourir l’entonnoir jusqu’à la cime,
Spirale épouvantée, d’un escalier le cône.
L’Esprit respire et inspire un souffle pieu
Au tas de cendre argileux remoulé qu’anime
Le lion cyclope élancé mélangeant personne,
D’un tourbillon abyssal, scintillant et bleu,
Tel d’une fourche où l’arc de Poséidon tonne,
Enflé comme un soufflet dont l’accordéon rauque
Sur la ruche engourdie, hébète, qui suffoque,
Récoltant l’égrégore, hologramme argenté
Haletant du furieux râle de son feu
Par ce prisme en dodécaèdre diffracté.
Rapace attaché d’Isis bourdonnant au trône,
Comme un sphinx, papillon deltoïde au milieu
De la toile de pentacles mis en abyme,
Retournés par les angles de leur pentagone,
Que Pierre le Noir en bouffon jongleur mime
La patte en un trottement de mort engluée
Dans les pailles de fer d’une Mère-Araignée,
De ses ongles grattant d’un vil jersey avide
Parmi les mailles inversées en pyramide,
Le Delta de l’incarnation lucifuge
Traçant d’un bout d’aile une spire en filigrane,
Né d’un fantôme gercé dont s’accroît la ride,
Dans les vibrations s’abaissant trouve refuge.
Et par ces corridors que le rêveur profane
Le frottement retombe en un crissement grave,
Résonnant, sépulcral tel l’écho d’une cave.
Scarabée de Nephtys en sa coque ovoïde,
Le valet de pique en coléoptère hideux
De ses yeux flamboyants contemple sur le vide
D’idéaux martyrisés les élans frileux.
Au ventre ballotté pareil d’un vieux navire,
Du grenier grinçant onirique infiltre un lieu,
Semblant parcourir l’entonnoir jusqu’à la cime,
Spirale épouvantée, d’un escalier le cône.
L’Esprit respire et inspire un souffle pieu
Au tas de cendre argileux remoulé qu’anime
Le lion cyclope élancé mélangeant personne,
D’un tourbillon abyssal, scintillant et bleu,
Tel d’une fourche où l’arc de Poséidon tonne,
Enflé comme un soufflet dont l’accordéon rauque
Sur la ruche engourdie, hébète, qui suffoque,
Récoltant l’égrégore, hologramme argenté
Haletant du furieux râle de son feu
Par ce prisme en dodécaèdre diffracté.
Rapace attaché d’Isis bourdonnant au trône,
Comme un sphinx, papillon deltoïde au milieu
De la toile de pentacles mis en abyme,
Retournés par les angles de leur pentagone,
Que Pierre le Noir en bouffon jongleur mime
La patte en un trottement de mort engluée
Dans les pailles de fer d’une Mère-Araignée,
De ses ongles grattant d’un vil jersey avide
Parmi les mailles inversées en pyramide,
Le Delta de l’incarnation lucifuge
Traçant d’un bout d’aile une spire en filigrane,
Né d’un fantôme gercé dont s’accroît la ride,
Dans les vibrations s’abaissant trouve refuge.
Et par ces corridors que le rêveur profane
Le frottement retombe en un crissement grave,
Résonnant, sépulcral tel l’écho d’une cave.
Scarabée de Nephtys en sa coque ovoïde,
Le valet de pique en coléoptère hideux
De ses yeux flamboyants contemple sur le vide
D’idéaux martyrisés les élans frileux.
Joël Gissy
Le recueil :
samedi 9 avril 2016
Les Mystères intérieurs, ou l'Arche d'Outanapishtim
Vient de paraître
Les Mystères intérieurs, ou l'Arche d'Outanapishtim
https://www.bod.fr/livre/joel-gissy/les-mysteres-interieurs/9782322040285.html
Remonté d'un mythe sumérien, un antique coffre de cèdre s'ouvre comme une arche de Noé. Du Nombre, se structurent la lumière et la forme. Révélant ses proportions ainsi qu'une rose, la pierre géométrique se déploie de ses résonnances alchimiques.
Le sixième recueil de la série (999 poèmes).
Les Mystères intérieurs, ou l'Arche d'Outanapishtim
https://www.bod.fr/livre/joel-gissy/les-mysteres-interieurs/9782322040285.html
Remonté d'un mythe sumérien, un antique coffre de cèdre s'ouvre comme une arche de Noé. Du Nombre, se structurent la lumière et la forme. Révélant ses proportions ainsi qu'une rose, la pierre géométrique se déploie de ses résonnances alchimiques.
Le sixième recueil de la série (999 poèmes).
jeudi 7 avril 2016
Secret étude
Ecrit il y a deux nuits
Secret étude
La Dame vierge entre licorne et lion se mire,
Charme des deux animés la sauvage ardeur,
Accouplant la force et la grâce en sa douceur.
Saturne aux noces d'Hermès apaise son ire.
Les oiseaux parlent dans la profonde verdeur.
Joël Gissy
mardi 5 avril 2016
Le Pieu de Pygmalion
Vénus à Cythère, sculpture, Joël Gissy
Le Pieu de Pygmalion
Façonnant le reflet plus profond que projette,
Fracassant, le ciseau sur sa sensible arête,
Frémissons au regard où nos voix s’interrompent.
Et parmi ces remords de jamais qui se trompent
En l’abîme interdit de soupirs retenus,
Songe encor à des instants déjà souvenus !
Enclos d’îles dormant d’impossible avenir,
De ces temps entrevus l’illusion vient mourir,
Quand s’étaient oubliés les sanglots trop avant
Sur la pierre écumée de ce mirage blanc.
Joël Gissy
Extrait du recueil Méditations lyriques :
vendredi 1 avril 2016
Allégorie pascale
Allégorie pascale
Equinoxe où renaît le Soleil invaincu,
Le Fils après trois jours des Enfers revenu
Chasse les démons maladifs et poussiéreux.
Le rongeur celte sort de son terrier lunaire.
La semence rejaillit du sein de la terre.
La lumière envahit le monde ténébreux,
Se mordant la queue tel un Dragon sinueux.
Joël Gissy
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