Le Vampire alsacien
Du château d’Ortenberg banquets tant appréciés,
Les invités finissaient vidés de leur sang.
Désormais, ruine à ciel ouvert, le fort puissant
Murmure les festins des lieux abandonnés.
L’hôte immortel fut réduit en cendre au bûcher,
Dans la brume de sa forêt vaporisé.
Mais, reconstitué des miasmes maléfiques,
Le suceur d’âme erre encor par les nuits gothiques.
Il y pousse aujourd'hui des arbres menaçants,
Fantômes anormaux de ses rires méchants.
Joël Gissy