Charme
des circonstances
Ils
pénétrèrent dans la sylve séculaire
Aux
parfums verts de franges de mousse sapide
Comme,
ondulant, les longs cheveux de la sylphide.
Les
lueurs d’un petit ruisseau dans la clairière
Tremblaient
tandis que sa main l’entraînait dans l’ombre
D’un
sous-bois vaporisé de plus en plus sombre.
Par
des sentiers de cerfs, entourés de murmures,
Des
chênes s’animaient les noueuses figures.
Dans
la pénombre, elle était jeune et magnifique.
Mais,
dès qu’un rayon de lumière la touchait
Entre
le feuillage, une tache révélait
Une
horrible vieille au rictus maléfique.
Joël Gissy
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