L'Etreinte du Guerrier
Quand fleurit le silence, au mois d'avril,
S'achève un ancien rituel viril.
C'est alors que l'âme sort de l'exil.
Les larmes d'or sont ainsi qu'un courage
Dont le singe a distillé le breuvage
Et que le sage exprime dans sa rage.
Embrassé, l'enfant retient un sanglot.
En rêvant, la patience ne dit mot.
L'existence n'est qu'un nakizumō.
Joël Gissy
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