mercredi 28 août 2024
L'Enfant besson
dimanche 25 août 2024
Cloelia Tiberim tranauit
samedi 24 août 2024
vendredi 23 août 2024
Finir par avoir été
Finir par avoir été
A force d’accumuler un stéréotype,
Le passé se nourrit autour de ce squelette
Comme une chair qui se recompose et s’agrippe.
A pas comptés fuit, serein, le coureur à bourse,
Course d’un alphabet céleste interprétée.
Au fond de notre esprit, l’ancien djinn se répète
D’une illusion chimique aux cerveaux injectée,
Et prend forme par ce qui même était sa source.
Joël Gissy
Les Révélations D'Awalhdouateden, 2015
Formats vidéo :
lundi 19 août 2024
Le visage d'une prairie
Le Manège sinistre
Le Manège sinistre
Luminescent, multicolore et magnifique,
Comme un escargot zombie qu’infeste une larve,
Un sucre d’ogre ou l’enseigne d’un barbier
-Celles qu’on voit dans les vieux quartiers d’Amérique.-,
Le monde s’en va, roule et, cultivant son arve,
S’accomplit l’œuvre au noir, de cruelle pitié.
On s’imagine un air d’orgue de barbarie,
Tandis qu’affleurant d’un empire souterrain,
Parmi l’odieux sanglot de machine qui crie,
De l’Hadès flamboyant, obscur, part tôt le train.
Joël Gissy
dimanche 18 août 2024
N'as-tu rien fait pour moi
Guenizah, Le Septième Livre, 2016
Ecouter les poèmes :
samedi 17 août 2024
Le Pouvoir tacanan
Le Pouvoir tacanan
Nox Angeli
Nox
Angeli
Les
créatures, parmi différents niveaux,
Se
jouent entre leurs dimensions parallèles.
Car
joutant depuis toujours, à grands fracas d’ailes
Et
d’épées étincelant jusqu’en nos cerveaux,
La
lutte des créateurs d’univers mirée,
Ainsi
qu’un canevas de toile d’araignée,
S’abyme
en l’étoile inspirant l’ordre, aspirée.
Joël Gissy
jeudi 15 août 2024
Inspiration daemonique
Inspiration
daemonique
Purpurine
oraison drapant à la surface
Du
voile du réel, un froissement qui trace,
Six
ailes de feu bourdonnant en infrabasse
Environnant
un Trône aux papillons de nuit,
En
un clin d'œil déployé d'un repli,
Le
coqueret gracieux renferme en chrysalide
Le
minois, par dessus, retombé sur sa face.
La
tête encastrée dans un trou résonne, vide,
Le
nombre moléculaire, en druide triface.
Tel
d'un Seraph si merveilleux ébloui,
A
l'apparence, appâts, l'humain regard se glace.
Trop
infinie splendeur d'entités vagabondes
Des
infimes stupeurs de fractions de secondes.
Joël
Gissy
Quarqabu
Quarqabu
Les crotales de fer
Par
un chant de Gnaoua, dans la fumée d'encens,
S'élèvent des
serpents qui pénètrent la chèvre.
La biquionne se dresse en
crachant par sa lèvre,
Soudain bipède, de son noir meskhen
les sangs.
Triomphe, ardeur bleutée, le roi des Jnoun puissants
Parmi des créatures au faciès de chien,
Dont jouissent
en râlant joyeusement les pleurs,
De chauves-souris, d'enfants,
Anubis mineurs,
Vampires surgis d'un songe lovecraftien.
Joël Gissy
Le Parlant vrai
Le Parlant vrai
Le vertige n'est pas la peur de s'écraser,
Mais le désir inconscient de vouloir sauter.
Le reflet se morfond de son altérité.
Dans un élan sublime, atroce volupté
De plonger en l'abîme de sa vérité.
Joël Gissy