N’as-tu
rien fait pour moi
Rêve
réminiscent
Du
haut des créneaux, parée d’une robe obscure
Ainsi
que les noirs reflets de sa chevelure,
Majestueuse,
elle s’avançait vers le vide
Comme
au rythme d’un chant froid, une lourde chaîne,
Dans
la fourrure engoncée de sa sombre traîne,
Serrant
son cou d’une blancheur presque viride.
Caché
derrière un large bord de la fenêtre,
Je
n’osai l’arrêter, pour la suivre peut-être.
Joël Gissy
Guenizah, Le Septième Livre, 2016
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