Le Poëme de la Femme
Ne sois pas trop sincère, innocente adorée ;
Réprime ta froideur lorsque tu te souviens.
Car je sais les douleurs de ta chair mortifiée
Qui hantent son sein jeune ainsi que les airains.
La langueur est un fard aux chastes demoiselles ;
La candeur fait la beauté de la femme mûre,
Quand ce doux nonchaloir s’enfuit à tire d’ailes
Sur le désespoir de ta nocturne figure.
Oui, c’est dans la fusion mystérieuse et soudaine
Des deux types opposés d’un soupir nuptial
Que luit tel un flambeau de pureté sereine
La matérialisation de mon idéal.
Joël Gissy
Ouroboros, BoD, 2015
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