Retrouvailles oniriques
Ses petits yeux luisaient, argentés dans la nuit.
Nous avancions dans la sylve à pas silencieux,
Nous allongeant entre les bras d'un arbre creux.
Étreinte absolue, racines du fond des âges,
Sa chevelure m'enlaçait de ses branchages,
Quand, à l'aube, notre éternité s'endormit.
Joël Gissy
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