Les Menhirs morts
Les monolithes déracinés
Sont des orphelins astronomiques.
Mais, points de repères hermétiques,
Songent les vieux rocs désaffectés.
Sur la crête sauvage embrumée,
Colère jamais accumulée,
Respire, feux anciens, la fumée
Le rêveur qui s'éveille au matin
Sur un lit parfumé de sapin.
Joël Gissy

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