La Ville des divins
Fantaisie coréenne
Du bord des cieux, plein de pitié, Hwanung pleurait,
Ses larmes tombant sur la vie des créatures.
« Comment rendre leur sort plus juste et supportable ? »
Ainsi, le jeune dieu, meurtri, se lamentait
D’en haut de la dimension des surnatures
Que n’insinue parfois qu’une transe ineffable.
Hwawin par pitié pour son fils accepta.
L’engendré donna l’herbe dont la saveur pique.
Mais l’ours, avec douceur, si le tigre échoua,
Devint Ungneyo, la tendre et magnifique.
Là où le matin brille, immanente clarté,
Fut conçu Tangun, au pied de l’arbre sacré.
Joël Gissy
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