Le Suceur de chair
Aux taches du soleil mêlé, tel un frisson,
Ecailleux mimétisme tapi, se confond,
Dormant en secret dans l’ombre, un pelacara.
Invisible en perspective superposée,
Stridule à sec la créature camouflée.
A la lisière où commence la selva,
Attend, brillant de l’intérieur, le pishtaco.
Le rôdeur glissant de la nuit cherche une peau.
Patiente, inerte, à peine à l’écart du village,
Croquemitaine andin, l’arracheur de visage.
Joël Gissy
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