Dans le parc de Chopin
Les passions que cristallise un défunt illustre,
Souvenir magnétique en un éclair lacustre,
A la manière d’un pharaon embaumé
Poursuivent tel, lointain, le songe inachevé
En son blanc sanctuaire le cœur de Chopin.
Cependant que rougeoie, dans l’aube du déclin,
Le devenir nouveau, de jeunesse éclatant
Où de sa nostalgie rêvait vers l’autre avant
Le génie victorieux de l’immortalité,
Le désir revient à sa personnalité,
Multiple intimité de l’âme ravivant
Sa flamme à ce pur amour ainsi qu’un aimant.
Joël Gissy
Les Mystères intérieurs, Ou l'Arche d'Outanapishtim, 2016
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