Nagarupa
Dans l’abîme inversé de sa constellation
Se reconnaît, d’or verdoyant, le lion
Qui lève son regard vers ce reflet profond.
Fantastique irruption, surgi du labyrinthe,
Le chasseur rencontre enfin l’écho de sa crainte
Et trépasse, en la gueule où l’aquatique enceinte
Débouche, hybride en dragon, le fauve autophage.
Alors, se remémorant tout le détour, sage,
De Sigurd Œil-de-Serpent se rejoint l’image,
De sa pupille à travers l’ogive engouffré,
Et, tête au cœur, saisit Léviathan refermé
Comme un nœud ovoïde, en sa globalité.
Joël Gissy
Méditation lyriques, 2016 ©
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