Une pensée en marchant
Je suis vraiment content de quitter cette époque.
L'hypocrite a laissé l’ignoble jeu de poque.
Destin spirite, alors, tant pis,
De l'ironie faisons tapis.
Sous le ciel bleu d'ocre couchant des pyramides,
Des Carnutes parmi les faéries humides,
Finies, les mièvres fanfreluches
De ces cabarets à perruches
Buvant le sang des peuples et des idéaux.
Je retourne, intuition de mes sens animaux,
Errer par les sinistres landes,
Arracher du gibier les viandes,
Dans les forêts inextricables et profondes ;
Aux murailles de Sumer, mythe aux dieux immondes,
Sous un pin avec Platon ou Pline l’Ancien,
Plaisanter, la coupe à la main.
Joël Gissy
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