Le Doppelgänger
Je me demande parfois si ce n’est pas moi
Le double maléfique, à la fois loin mais proche
D’un homme innocent, tel un spectre qui s’accroche.
Soudain, l’air devient de plus en plus sombre et froid.
Voici qu’éclatera la funeste rencontre
Comme un miroir où frappera sa tête contre,
Ou par le flux tapageur d’une rue passante
Une inconscientisable et soudaine épouvante.
Joël Gissy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire