La belle Isabeau,
Si dure, à la peau
Comme en porcelaine,
Diaphane et sereine,
Angoisse apparente,
Caressait de soie
Sa chair pourrissante.
A jamais, la joie
Avait déserté
La Roche-Sanglante.
Du corps écorché,
Tout gesticulant,
Viril et puissant,
D’un soupirant triste,
Sur le bon conseil
Du vieil alchimiste,
Dans le flot vermeil,
S’apaisait son mal,
Précieux martyre,
D’un revers labial,
En charmant sourire.
Joël Gissy

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire