Les Quatre Gardiens
Horloge astronomique incomplète à Gizeh,
Le Cœur du Lion regarde. Ainsi qu’un cadran
Aligné, géant, au céleste mouvement,
L’archéomètre, au détail de l’infinité,
S’ajuste à la précession des équinoxes.
Cycle en spirale, ralentit le tournoiement
De la toupie terrestre aux crans des paradoxes
D’un mécanisme à l’hermétisme immémorial.
Et, derrière l’écran, mime primordial,
Dans le tourbillon combiné mirant leurs danses,
Se joue le magnétisme des correspondances.
Joël Gissy
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