Le Croissant de Diane
Avec sa face élargie d’un bélier champêtre
Le troupeau châtré, par sa condition va paître.
Ainsi d’un cordelier d’un chapelet magique
Déliant les nœuds coulants qui glissent dans ses doigts
Perle, inexistant, un secret mathématique.
Palpables, se défont par le fait de ses lois
Les complexions semblant de cette corde unique
Seulement pour elle, harmonie coexistant
Qui frémit résonnant des cornes sur le bois,
Et vibre à peine avoisinant si près ce plan !
Du taureau minoen lyre, arc précipité
Parmi du cosmos étoilé l’immensité.
Joël Gissy
Méditations lyriques, BoD, 2016
Déjà les mêmes symboles à l'époque...

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