L’Impression perdue
Un tapetum lucidum sur les choroïdes,
Tombaient dans la nuit ses cheveux phosphorescents.
Et le trouble parfum de ces ondes virides
Glissait comme une fuite avec des gestes lents
Qui caressaient l’air fumeux de fins tourbillons,
D’une plante inconnue molles exhalaisons.
Luisait à travers la chair diaphane et lisse
Semblant des meigas transparentes de Galice
Dont on voyait s’écouler à travers le sein
Palpitant ainsi que son cœur un flot de vin,
Epandage odorant d’une invisible flore,
Dans la brume, au loin s’estompant le photophore.
Joël Gissy
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