Le Chemin de la Pluie
Le bandeau du pirate s’accoutume
A l’obscurité, cale que parfume
Le bois d’un arrak sombre aux bruns arômes,
Lanterne verte où l’intuition s’écrase.
Chemine en ce foudre, arachnide intase,
Parmi le babil inconnu d’idiomes
Plus étrangers que des myrtes anciens
Où s’éveillent écarquillés des heaumes,
Couloirs de labyrinthiques rhizomes,
Aux portes songées des pierres, chthoniens.
Des possédés du souffle ardent les troncs
Sommeillent, levés des mitres, abscons.
Joël Gissy
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