Nos petits frères
Une âme humaine, attendrissant primate,
Exprimée par son cerveau transmetteur
Et tout son organisme jusqu’au cœur
N’est pas si dissemblable au chien qui gratte,
Voire aux plantes dont vague le fantôme.
Par le cristal des rochers, en rhizome,
L’être unique explore son expérience
Jusqu’aux subtilités de la conscience.
Au souffle de l’esprit, le naufragé
De l’universelle mer échoué
Vogue en un rêve matérialisant
Son existence intriquée dans le flux,
Pareil aux nerfs ou un réseau de sang,
Du courant primordial confondu.
Joël Gissy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire