La Règle d’airain
Les illustres explorateurs de l’inconscient
Sont pareils, dans leur connaissance, au duc de Zhou.
S’éveille au rêve en biais, lucidité d’un fou,
L’humain, comme exilé d’un monde plus vivant.
L’autre explore un ruisseau, des forêts féeriques
Aux lumineuses fleurs et des maisons bizarres,
Des arabesques d’or et d’immense portiques,
Et le familier se superpose à l’étrange.
Mais un gardien menaçant, soudain, le dérange,
Tel un Maître des Portes, en des instants rares,
Au détour dallé du labyrinthe anguleux
Où, sur sa face en origami cartonneux
De valet de carte, un déluge éternel pleut
Ainsi l’orage latent d’une Maison Dieu.
Dimensions à étages horizontales,
L’âme voyage aux limites subliminales
Comme en un jeu de go cubique et gigantesque
Que traverse son imagination dantesque.
Le vagabond s’émeut, coulissant, qui s’imbrique,
Par les couloirs d’un casse-tête stratégique.
Joël Gissy
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