mercredi 6 novembre 2024
lundi 14 octobre 2024
Ouverture
Le Globe extérieur
samedi 12 octobre 2024
La Statue ivre
Warabouc - Les Sabbats de Verneuil-Grand
vendredi 11 octobre 2024
Le Baiser de Janus
Le Microcosme des émotions
jeudi 26 septembre 2024
mercredi 25 septembre 2024
Icauna
mardi 24 septembre 2024
Une pensée en marchant
samedi 21 septembre 2024
vendredi 20 septembre 2024
Le Songe de Rhamsès
Le Songe de Rhamsès
L’engendré du soleil, comme arraché au rêveDu sommeil aventureux de son sarcophage
Des imbrications des âmes à l’image,
Cauchemarde au milieu des machines sans trêve.
Ebloui par les néons ; une blouse blanche,
D’un visage fantomatique, encor se penche.
Joël Gissy
Nagarupa
jeudi 19 septembre 2024
Le Vieux Thuérophore
L’arachnéen craquant aux yeux de braise,
Replié à l’angle du plafond, tremble.
L’armoire grince. Accroupi sur sa chaise,
Sursaute un vertige au regard crispé.
Tel son double, un cavalier va d’amble.
Silencieusement involué,
Hermès Strophaios hurle son mystère.
Le frisson pailleux du masque semble
Un Misophaes, aveugle insensé,
Du fond de l’Hadès fuyant la lumière.
Joël Gissy
mercredi 18 septembre 2024
dimanche 15 septembre 2024
Anthropogonie de Ninhursag
Anthropogonie de Ninhursag
jeudi 5 septembre 2024
Turbulenta
Turbulenta
Vénus Tauride enlace encor Logios Hermès,
Caducée, chevauchant la bête épitragique.
Le chant du bouc résonne en son masque ironique.
Retentit l'écho martial du fond de l'Hadès.
De Savari se tait le Mercure barbu,
Dragon volant son sol comme un poisson bossu.
Joël Gissy
mardi 3 septembre 2024
La Poudre d'héritage
Dans le parc de Chopin
Dans le parc de Chopin
Les passions que cristallise un défunt illustre,
Souvenir magnétique en un éclair lacustre,
A la manière d’un pharaon embaumé
Poursuivent tel, lointain, le songe inachevé
En son blanc sanctuaire le cœur de Chopin.
Cependant que rougeoie, dans l’aube du déclin,
Le devenir nouveau, de jeunesse éclatant
Où de sa nostalgie rêvait vers l’autre avant
Le génie victorieux de l’immortalité,
Le désir revient à sa personnalité,
Multiple intimité de l’âme ravivant
Sa flamme à ce pur amour ainsi qu’un aimant.
Joël Gissy
Les Mystères intérieurs, Ou l'Arche d'Outanapishtim, 2016
mercredi 28 août 2024
L'Enfant besson
dimanche 25 août 2024
Cloelia Tiberim tranauit
samedi 24 août 2024
vendredi 23 août 2024
Finir par avoir été
Finir par avoir été
A force d’accumuler un stéréotype,
Le passé se nourrit autour de ce squelette
Comme une chair qui se recompose et s’agrippe.
A pas comptés fuit, serein, le coureur à bourse,
Course d’un alphabet céleste interprétée.
Au fond de notre esprit, l’ancien djinn se répète
D’une illusion chimique aux cerveaux injectée,
Et prend forme par ce qui même était sa source.
Joël Gissy
Les Révélations D'Awalhdouateden, 2015
Formats vidéo :
lundi 19 août 2024
Le visage d'une prairie
Le Manège sinistre
Le Manège sinistre
Luminescent, multicolore et magnifique,
Comme un escargot zombie qu’infeste une larve,
Un sucre d’ogre ou l’enseigne d’un barbier
-Celles qu’on voit dans les vieux quartiers d’Amérique.-,
Le monde s’en va, roule et, cultivant son arve,
S’accomplit l’œuvre au noir, de cruelle pitié.
On s’imagine un air d’orgue de barbarie,
Tandis qu’affleurant d’un empire souterrain,
Parmi l’odieux sanglot de machine qui crie,
De l’Hadès flamboyant, obscur, part tôt le train.
Joël Gissy
dimanche 18 août 2024
N'as-tu rien fait pour moi
Guenizah, Le Septième Livre, 2016
Ecouter les poèmes :
samedi 17 août 2024
Le Pouvoir tacanan
Le Pouvoir tacanan
Nox Angeli
Nox
Angeli
Les
créatures, parmi différents niveaux,
Se
jouent entre leurs dimensions parallèles.
Car
joutant depuis toujours, à grands fracas d’ailes
Et
d’épées étincelant jusqu’en nos cerveaux,
La
lutte des créateurs d’univers mirée,
Ainsi
qu’un canevas de toile d’araignée,
S’abyme
en l’étoile inspirant l’ordre, aspirée.
Joël Gissy
jeudi 15 août 2024
Inspiration daemonique
Inspiration
daemonique
Purpurine
oraison drapant à la surface
Du
voile du réel, un froissement qui trace,
Six
ailes de feu bourdonnant en infrabasse
Environnant
un Trône aux papillons de nuit,
En
un clin d'œil déployé d'un repli,
Le
coqueret gracieux renferme en chrysalide
Le
minois, par dessus, retombé sur sa face.
La
tête encastrée dans un trou résonne, vide,
Le
nombre moléculaire, en druide triface.
Tel
d'un Seraph si merveilleux ébloui,
A
l'apparence, appâts, l'humain regard se glace.
Trop
infinie splendeur d'entités vagabondes
Des
infimes stupeurs de fractions de secondes.
Joël
Gissy
Quarqabu
Quarqabu
Les crotales de fer
Par
un chant de Gnaoua, dans la fumée d'encens,
S'élèvent des
serpents qui pénètrent la chèvre.
La biquionne se dresse en
crachant par sa lèvre,
Soudain bipède, de son noir meskhen
les sangs.
Triomphe, ardeur bleutée, le roi des Jnoun puissants
Parmi des créatures au faciès de chien,
Dont jouissent
en râlant joyeusement les pleurs,
De chauves-souris, d'enfants,
Anubis mineurs,
Vampires surgis d'un songe lovecraftien.
Joël Gissy
Le Parlant vrai
Le Parlant vrai
Le vertige n'est pas la peur de s'écraser,
Mais le désir inconscient de vouloir sauter.
Le reflet se morfond de son altérité.
Dans un élan sublime, atroce volupté
De plonger en l'abîme de sa vérité.
Joël Gissy
mardi 6 août 2024
dimanche 4 août 2024
dimanche 28 juillet 2024
V.I.T.R.I.O.L.
Zneons
samedi 27 juillet 2024
vendredi 26 juillet 2024
jeudi 25 juillet 2024
Méditation
Méditation
Tout
seul, sur sa petite île, au milieu du Nil,
Plus loin qu'un
tukdam dans sa chambre encor vivant,
Voyage Ban'bdjedet,
alentour, en rêvant.
Trépigne l'Apis, enfermé dans un
toril.
Voici la fin de l'Homme où commence sa vie.
L'Envie
ainsi qu'une hydre en fleurs s'arborifie.
Joël Gissy
mardi 23 juillet 2024
Tako to ama
Tako to ama
Femme de la mer, aspire la noix
De sa conque, écho de Kamishima,
En longs claquements qui semblent, sans voix,
Un gloussement muet mais éloquent.
Des crispations, langueur érotique,
Un tentacule insinue en glissant
Son rêve hésitant. Les muscles se bloquent,
Contractés des chouins d’un spasme élastique
Entre les clapotements qui se choquent.
Joël Gissy
Mue charnelle
Mue charnelle
Sous la fourrure qu’elle arrache,
S’est adoucie, nue, la garache
En forme de louve ondulante.
Le hurlement s’émeut en pleur.
Revers secret de l’épouvante
Où se révèle sa pudeur,
A nouveau née, la sorcière
Déploie, secouant sa crinière,
Le flot, sauvageonne innocente,
Flamboyant sur la pâleur
Diaphane ourlant sa peau lunaire.
Joël Gissy
Deux cryptides
lundi 22 juillet 2024
C'est la doline dans le Guangxi !
Le Progrès
C’est une promenade, un petit train qui va,
Musée universel, au long d’un vieux couloir
De vitraux art nouveau ; soudain qui sort du noir
Ainsi que l’éclat fumé de la véranda,
Vanité desséchée des roses, d’un manoir.
La méditation s’accomplit dans le soir,
Des civilisations asubha bhavana.
Joël Gissy