dimanche 30 novembre 2025

Nachtvogel


Nachtvogel

Owl ou hibou, Horu !
S’éclot l’œil jamais flou.
Solaire angle d’un trou,
Spire en périnée fou,
Chakras de Nibiru.

                  Joël Gissy

Le Portique mouvant


Le Portique mouvant

Refuge archétypal d’un rêve des Atlantes,
Dans les dolines inversées d’un soleil noir,
De l’esprit n’est que paranormal tout savoir.
Science naturelle aux invisibles pentes,
Se combine le sort, destinées déviantes.

« Et pis qu’il pourra fasse »,
S’approfondit l’angoisse,
Harmonie qui se froisse.
Le dolmen se déplace.

                               Joël Gissy

samedi 29 novembre 2025

Haïku



Là-derrière


Là-derrière

Parmi les boucles des mandragores grimpantes,
Vigne du Diable, vont les turnix mugissants
Au jardin que naguère irisaient les lucioles.
L’arbre à belle-mère, if aux baies paralysantes,
Semble trôner de la muraille auprès des faons.
Le vent lointain paraît le chant tordu de violes.

                                          Joël Gissy



vendredi 28 novembre 2025

Le Turnix mugissant


Le Turnix mugissant

Tel un petit poulet sauvage
Qui gambadait sur l'herbe, enfin,
Je l'apprivoisai sous un pin,
Avec des biscuits au fromage.
Parfois, remontant le chemin,
Lissant son beige et brun plumage,
Il voletait un peu plus loin
En un sautillement chafouin.
Jour après jour, ma grosse caille,
Fallait-il, ainsi, qu'il s'en aille,
Que s'amuisse le cri puissant
De mon cher turnix rugissant.

                         Joël Gissy

Le Rossberg


Le Rossberg

                                       Montagne de Thann

Petit oiseau attaché par la patte, appelle
La fée prisonnière. Epuisant sa voix frêle
Du fond de la grotte à la Montagne des Roses,
Gardée par l'énorme crapaud cracheur de feu,
L'entend du creux de son arbre un berger lépreux.
Libérée, après plusieurs métamorphoses,
La sylphide sema des gouttes de rosée
Aux quatre éléments de la prairie enchantée,
Guérissant le sauveur qui de sa preuse hache
Avait fendu le crâne du monstre avachi.
Mais les chevaux sauvages de la crête ont fui.
Nul ne sait où la porte refermée se cache.

                                              Joël Gissy

Schiach Perchta



A peaux de bêtes et masques de bois,
Venus des cols, croyances d’autrefois,
Grands cornus dans les neiges gargouillant,
Ballottant en défilé terrifiant
Comme un enfant dans un laineux tapis,
Les Perchten font fuir les mauvais esprits.
Berchta, déesse laiance au foyer,
Monte vers le ciel d’hiver enchanté.
Au chaud, dans l’étable, en un meuglement
Parmi les cloches, la famille attend.

                                            Joël Gissy

L’Homme sans tête


L’Homme sans tête

Acéphale en Egypte venu de Nubie,
Aux yeux sur le torse ainsi qu’un sombre mothman,
S’avance en hésitant, daltonien, le Blemmye.
Ni hallucination, ni vision du chaman,
Le guerrier malhabile, armé de son gourdin,
D’une voix trop polie, demande son chemin.
Naïf, d’imagination par manque égaré,
Le nomade de sa tribu s’est éloigné.

                           Joël Gissy




jeudi 27 novembre 2025

La Compassion de Connaissance


La Compassion de Connaissance

Miracle au jour solsticial de Damona,
Baignant les sources d’une magnétique aura,
Où le druide renaît de son chaudron de vie,
S’abat le cygne sauvage en plein vol blessé
Que tient, attristé, tendrement, le vieil ascète,
Sauvé, pur, le chaste repenti de folie.
Dont l’élément supplémentaire a serpenté,
Le cycle zodiacal des Eons se complète
A la table hermétique irradiée par les feux
Du crépuscule ensanglantant un or vineux.
Mais au treizième augure de Vénus, vivante
Emeraude tombée de la couronne ardente,
Où le Porteur de la Lumière est sacrifié,
Maudit le sang royal un pauvre chevalier.
Les gardiens chassés du château salvateur
Veillent à la prunelle inversée de son cœur.

                                      Joël Gissy

Ceux des marais


Ceux des marais

Alentour, on frissonne dans les huttes
Aux abords des marécages croupis.
Troglodytes géants roux cannibales
Exterminés par les tribus païutes,
Vivant au milieu des chauves-souris,
-Des crânes sourdent les orgies fatales.-
Dans une grotte au cœur du Nevada,
Hantée par les âmes des Si-Te-Cah,
Des guerriers on entend encor les râles.

                                  Joël Gissy

Angoisse de jouvence


Angoisse de jouvence

Comme le démon de Socrate,
Insaisissable, omniprésent,
Le grimpeur derrière un mur gratte,
De Wiertz, entraperçu, semblant
L’inhumation précipitée.
A l’angle de la porte, crisse,
Où l’araignée en secret tisse,
Le messager de la sagesse.
D’une remise condamnée
Gardien girant, affreuse onglée,
Statique et seul, noir, il se dresse.
De la bougie, suinte la graisse
Huilant l’air de sombre fumée,
Se mêlant à l’hémoglobine,
Près du vieil oncle qui rumine.
Odeur de ferraille, varie
Le portail rouillé, sous la pluie.

                        Joël Gissy

Le Violon maudit


Le Violon maudit

Le violon de Paul Crossley, mort en concert,
Joue tout seul avant de tuer son nouveau maître.
La malédiction cachée de l’instrument traître,
Deux siècles durant, arc foudroyant, s’est transmise
Sous l’archet pour la musique, au public offert
Que la virtuosité nouvelle électrise,
Comme le Bleu de France, diamant dérobé,
Ainsi qu’Annabelle, en sa vitrine enfermé,
Dans un temple en Inde. Ou celle de Tartini,
Surnaturellement véloce mais exquise,
Inspirée par le Diable, où sa jouissance éclate,
J’écoute, composée avec Franck, la sonate,
Afin que la rumeur ne s’accorde à l’oubli.

                                         Joël Gissy

mardi 25 novembre 2025

Complicité intime



L’ultime but n’étant pas de faire souffrir,
Mais d’inspirer le désespoir pour pervertir,
S’insinue la caresse aimable de la haine.
Avec une élégance vénéneuse, entraîne,
Servile afin de flatter, l’orgueil libéré.
Colère contenue, griffe la volupté.

                         Joël Gissy

Vagissement guerrier


Vagissement guerrier

Distributeur de vie, soleil dont les rayons
De la main tend une ankh en cercle à chaque corps,
Le cycle irradie, telle une horloge éternelle.
Passionnée, la quintessence des intuitions
Par sympathie, pareille au faucon, se rappelle.
La personnalité, par le Livre des Morts,
Ame d’or qui parle ainsi que Zarathoustra,
S’égare au plus lointain, fuyant le nirvana.

                                     Joël Gissy

lundi 24 novembre 2025

Les Sagesses de Shuruppak


Les Sagesses de Shuruppak

L’arche du moudhif d’un coracle, quand la Terre
Sommeille, engloutie par la rage d’Elohim,
L’orage enfin jachéré, s’échouant, s’apaise.
Ile d’Adaman, homme originel de glaise,
Hanuman initié par l’Hydre septénaire,
Vit encor en son refuge Uta-Napishtim,
Au-delà des montagnes peuplées de lions
Et d’un vaste pays aux luxuriants jardins
Où séjournent, paradis, les dieux indiens.
L ‘enfant, dans ses cauchemars, en a des visions.

                                            Joël Gissy

L’Ombre familière


L’Ombre familière

Comme l’alchimiste immortel de Lovecraft
Dans sa crypte secrète derrière une tableau,
La sorcière accroupie murmure en son caveau.
Manipulant le tissage ainsi qu’un wishcraft,
Toile en boule, en abominables grincements
Travestis par l’écho en des rires charmants,
De la rancœur distille, tel un élixir
Sublimé par la pure ardeur de son désir.
Fruit d’une incantation contre nature,
Se prépare à couvert l’abjecte nourriture.

                               Joël Gissy

dimanche 23 novembre 2025

L’Encre sanglante


L’Encre sanglante

Rayonnement divin des cornes de Moïse,
Couronnement, mal coûte en la confusion.
Terre noire hermétique où le ciel se répond,
Comme une aura sur le front, qui se vaporise,
Le Livre oublie la Loi. Le symbolon se brise.

                                      Joël Gissy

vendredi 21 novembre 2025

Astronomie de Güímar


Astronomie de Güímar

Naufragés poséidoniens dans l’Atlas,
Archipel au-delà des Colonnes mythiques,
Stonehenge en reproduit les cercles concentriques.
Vers Santiago, jusqu’en Egypte et Guimarães,
Finistères, pèlerinages alchimiques,
Architecture en pyramides clairsemées,
Ces druides ont traversé les Pyrénées,
Poseidonios d’Apamée, pythagoriciens.
La chaîne à travers le monde a gardé ses liens,
Guanches aux civilisation émigrées.

                                    Joël Gissy

jeudi 20 novembre 2025

Ego sum Monstrum



Mon dernier recueil de poésie


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Joël Gissy poésie

Manipulation


Manipulation

Comme une main qu’on bouge, un objet se déplace.
Pouvoir d’une mentale universalité,
L’ensemble interconnecté se meut dans l’espace.
Individuation de son unité,
Chacun se retrouve en tout, membrane vibrante,
Ainsi que de Pan démembré la chair vivante.
Tel un sage qui flotte en lévitation,
Songe sans volonté la représentation.

                                Joël Gissy

Nahash


Nahash

Serpent à plumes dinosaurien,
Evoluant, tait un savoir ancien,
Ouroboros renaissant, la sagesse.
Sourire affûté d’une mère ogresse,
Le regard transmet sa terreur lubrique,
Sérénité nourrie de la panique.
Médite un nāga dans sa brume verte,
La glande pinéale grande ouverte.
Sourdie des cieux souterrains de Mithra,
L’autophage inverse son mandala.

                             Joël Gissy

Lachésis


Lachésis

Intimité d’un gémissant cercueil,
Se referme le battant de l’armoire
Où, lascive, attend une vieille Moire.
Pâmée, se roulant comme un écureuil,
La goule aspire en bavant son linceul,
De Masticatione Mortuorum,
Telle une robe de nuit blanche, un seul
Œil biaisant comme un jeu de cache-cache.
Souffle inconscient gonflant ce velum
Dont le soupir affaissé se relâche.

                                 Joël Gissy

mercredi 19 novembre 2025

Cornu cutaneum


Cornu cutaneum

De la selva luxuriante surgi,
Un étranger à la corne frontale
Apparaît, semblant un Yurupari
Par la complainte hurlante, végétale,
Des flûtes de Pan matérialisé.
Venu des verdeurs d’un portail occulte
Parmi les feuillages et les fougères,
Dans le village apportant le tumulte,
Vêtu d’un pagne et savamment coiffé,
Calme, il explique en vain d’affreux mystères
Que nul homme ne devrait contempler,
Par un passage flou téléporté.

                                         Joël Gissy  

Secret trivial


Secret trivial

Choix des synchronicités et présages,
D’un coup de dé spirite ou d’acouphènes,
Le destin superpose ses visages.
Accomplissement des lois souveraines,
Les arcanes s’agencent, réciproques
Comme un récit dont la fresque en images,
Kinèse inconsciente des soliloques,
Raconte une énigme hiéroglyphique.
Découverte créant la vérité,
Au gamma de la route, y grec dévié,
Reproduit à travers les époques,
S’élargit sans fin le cycle tragique.

                            Joël Gissy

mardi 18 novembre 2025

Le Chemin de la Pluie


Le Chemin de la Pluie

Le bandeau du pirate s’accoutume
A l’obscurité, cale que parfume
Le bois d’un arrak sombre aux bruns arômes,
Lanterne verte où l’intuition s’écrase.
Chemine en ce foudre, arachnide intase,
Parmi le babil inconnu d’idiomes
Plus étrangers que des myrtes anciens
Où s’éveillent écarquillés des heaumes,
Couloirs de labyrinthiques rhizomes,
Aux portes songées des pierres, chthoniens.
Des possédés du souffle ardent les troncs
Sommeillent, levés des mitres, abscons.

                                     Joël Gissy 

dimanche 16 novembre 2025

L'Impression perdue


L’Impression perdue

Un tapetum lucidum sur les choroïdes,
Tombaient dans la nuit ses cheveux phosphorescents.
Et le trouble parfum de ces ondes virides
Glissait comme une fuite avec des gestes lents
Qui caressaient l’air fumeux de fins tourbillons,
D’une plante inconnue molles exhalaisons.
Luisait à travers la chair diaphane et lisse
Semblant des meigas transparentes de Galice
Dont on voyait s’écouler à travers le sein
Palpitant ainsi que son cœur un flot de vin,
Epandage odorant d’une invisible flore,
Dans la brume, au loin s’estompant le photophore.

                                 Joël Gissy

samedi 15 novembre 2025

Les Celtes, héritiers tardifs

 

Joël Gissy poèmes

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Nouveaux haïkus


Cœur d’un nid de guêpes
le quotidien nous agresse
jaune pestilence



Bourdonnement morne
les assauts si bienveillants
corrodent la vie



Maison Dieu s’enflamme
le déluge à nouveau gronde
Babel est frappée



Un jour sans bataille
le ciel retient ses larmes
l’airain fût-il gris


                     Joël Gissy

vendredi 14 novembre 2025

La Semence vitale


La Semence vitale

Sang, connaissance et putréfaction,
Inverse trinité de division.
Rouge et noir de l’illumination.

Se consume, ardeur éclairant le Monde,
La chair écarlate où la Mort qui gronde
Sur le calme désespoir se féconde.

                                    Joël Gissy

Inspiration d’Or


Inspiration d’Or

Le Monde s’organise en immense égrégore
Né des profondeurs de l’inconscient collectif.
Palingénésie mue d’un courant primitif,
La pulsation s’accroît toujours avant d’éclore.
L’existence, en réification théurgique
Peuplée de tulpas, prend forme, aura de musique
Dont l’onde s’alourdit, décantée en matière
Vibrante et condensée ainsi que la lumière.
Rayons ultraviolets d’un chant d’infrabasse,
D’autres dimensions bien plus évoluées
Rêvent, tel un démiurge en vivantes pensées
Et l’esprit dans soi-même infiniment trépasse
Où l’Unique évolue à travers les regards
Tentaculaires de chaque être en des hasards
Dont la coïncidence accroît la perfection
Au détail près de sa démultiplication.

                                  Joël Gissy

Touchons la veine


Touchons la veine

Potentiel d’Atar habité,
Tel d’un génie au corps igné,
Les nervures du bois crépitent.
Runes dont les livres méditent
D’une écorce où survit l’aura
Couvant l’ardeur du sang solaire,
Sacrifice, éclot un mystère
Horusien naissant de Mithra.
De la grotte au ciel obscurci,
Revient en lumière la nuit.

                              Joël Gissy

jeudi 13 novembre 2025

Les Géants

 


Les Géants

D’un astre périodiquement revenu,
Le peuple ailé du destin était descendu,
A tête d’aigles royaux, dieux sumériens.
Réfugiés dans les espaces souterrains,
Palais du futur, les Archontes créateurs,
Portant chacun son petit sac, ancienne Alliance,
Seul un traître humaniste a partagé leur science.
D’Uruk, du Nil, aux célestes navigateurs,
De tous les temps et les civilisations,
S’est hybridé le sang des antiques Dragons.

Joël Gissy  

mercredi 12 novembre 2025

La Tentation


La Tentation

Pourpre drapant d’écume noire
Le jeu triomphant de la gloire,
De sang mêlé de pestilence,
Rivale au milieu de la danse
De l’agonie, la patience
Suit sa partie perdue d’avance.
Te salutant morituri,
Comme un vieux joueur à crédit.
Mais le cortège encor relance
Cœur, s’étouffant, raval d’un cri.

                      Joël Gissy



dimanche 9 novembre 2025

Potens


Potens

D’une sagesse inverse compromis,
Gambade à rebours le bouc abruti,
Prédiction d’un autre Galeotti.
Et dire que le prochain des Louis
Trépasserait de volupté, sans doute.
Parfois, se divise au seuil de la route
La destinée par cette connaissance
Serpentant, alternative puissance.

                        Joël Gissy

Promenade brumeuse


Promenade brumeuse

Ce soir sombre est petit hammam frais
Embrumant le redoux sous les sapins
Que ma fumée parfume en pas discrets.
Le charme épaissit, limpides déclins.
L’aurore boréale tamisée
Verdoie dans le bleu d’éthers ténébreux.
L’ardeur lunaire en gaze évaporée
Recouvre l’azur, linceul sirupeux.

                     Joël Gissy

Le Doggala




Le Doggala

Des enfants vampire-chien
D’un Sundgau lovecraftien,
Le lycanthrope ancien rampe
Vers les petits sans défense.
De la stuwa sous la lampe,
S’essouffle, au reflet qui danse,
Le frisson de l’innocence.

   Joël Gissy

Déblatération


Déblatération

Le hasard de perfection,
Cellulaire occasion,
Crée sa géométrie d’or,
Ou plutôt d’autre athanor.
La rose au cœur est axée.
L’harmonie recomposée
Miroite, étoile, en rosée.

               Joël Gissy

Kyphi


Kyphi

L’huile endormie sur la braise de santal
Referme en un ton musqué son coffret de cèdre.
Dans l’apaisement d’un jasmin subliminal,
De Nehemetaouay songe le parèdre
Flottant ainsi que les langoureuses bouffées
Où se renouent en souffle, ankh, le ba et le ka.
L’ambre descend en notes caramélisées
Comme un lit sous un pic de miel d’acacia.

                                       Joël Gissy

vendredi 7 novembre 2025

Outrage



Outrage

Ambiance d’Angélus de Massenet
Affleurée de la musique qui naît,
Le silence en tous ses détails résonne,
Ainsi que de l’Eigengrau le phosphène.
La géode à ses reflets s’abandonne
De la glande en son interne géhenne
Dont le cœur calcifié palpitant
En l’athanor mue comme un œil ardent.
Se reforme en rectifiant l’illusion,
Apnée s’éveillant d’un rêve lucide,
Dans le crissement d’un orange acide,
La bande de transcommunication.

                         Joël Gissy

Le Moudhif du Cartouche


Le Moudhif du Cartouche

D’une dynastie archaïque,
Au fond du puits d’un mastaba,
Tel un caducée hermétique,
S’entrelace Ningishzida.
Le Seigneur de l’Arbre fiable,
Dieu mourant de la renaissance,
Fut calomnié de diable
Car porteur de la Connaissance.
Comme si savoir divisait !
L’humain se diviniserait.

                Joël Gissy